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Inabordables, les MR(S) wallonnes ?
Interpellé au parlement wallon sur les prix des séjours en MR(S), Maxime Prévot a invité à s’appuyer sur des médianes plutôt que des moyennes, pour éviter que quelques tarifs hors normes (par exemple en Brabant wallon) ne faussent les impressions. Dans le Namurois, la médiane est de 1.207 euros, par exemple.
« Ce qui signifie que, dans la moitié des maisons de repos, le prix d’hébergement est inférieur à 1.207 euros par mois et dans l’autre moitié, supérieur à 1.207 euros par mois », poursuit Maxime Prévot. Pour lui, les disparités de prix, locales et entre secteurs, sont historiques. « Il sera difficile de les effacer en quelques années. »
Le ministre de tutelle ajoute que « certaines maisons de repos pratiquent des prix relativement ‘bas’ », qui se révèlent inférieurs à la pension moyenne perçue par les résidents. Et de citer des montants de 719 euros par mois dans le Hainaut, de 604 euros en province de Liège, de 787 euros dans le Luxembourg et de 728 euros en province de Namur.
Il épingle encore le fait qu’entre 4 et 7% des résidents de maison de repos (respectivement dans le secteur commercial et dans le secteur public) bénéficient de l’aide du CPAS et que d’autre part, l’assurance autonomie interviendra aussi au bénéfice des personnes institutionnalisées, permettant donc une diminution de la facture d’hébergement.
Il répète quelques éléments déjà rapportés précédemment dans vie@home quant à la réforme en gestation du secteur, au niveau fixation des prix. On y retrouve par exemple sa volonté de voir intégrés dans le prix d’hébergement une série de suppléments (comme la télédistribution, internet, la TV...), ainsi qu’un contrôle accru du premier prix (si construction, extension, reconditionnement).
J.M.
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